Oups, je danse !

Déclinaison d'un univers chorégraphique pour les écoles



Avec “Oups”, nous voulons amener le langage du corps, de l'émotion et de l'imaginaire dans l'école ; créer de la surprise et laisser place à l'inattendu aussi.

Danser et faire danser les enfants de l’enseignement primaire. Par étape, nous faisons en sorte que la classe vive une relation de plus en plus engageante avec la danse. En partant de la technique somatique (Skinner Releasing) qui fait appel à des images poétiques, l’équipe artistique a identifié différentes « façons de bouger ». 

Le projet s’articule autour de l’univers chorégraphique de la pièce “Oups, je danse”, œuvre collective créée par les 4 intervenants artistiques du projet : Ana Stegnar, Anne Golaz, Nathalie Louette et Olivier Roisin. Avant de découvrir la pièce sur scène, ils auront déjà rencontré, dans leur école, les différents personnages qui la composent et leurs “façons de bouger”. 

Les éléments chorégraphiques qui composent la pièce sont donc déclinés à chaque étape afin de permettre aux élèves de se familiariser avec ces langages chorégraphiques.


Déroulement en 6 étapes

1° Rencontre entre les équipes


L’objectif est de leur faire vivre aux équipes éducatives ce que les enfants vivront, puis de leur transmettre un dossier pédagogique qui leur permettra de construire des activités complémentaires à celles que les artistes amèneront dans l’école.



2° Surprise dansée

 

L'équipe pédagogique est prévenue, mais pas les enfants. Tout d'un coup, ils voient surgir des artistes dans la classe qui dansent un extrait (de 5 minutes), une surprise. Ensuite, l'enseignant discute avec les élèves de ce qu'est la danse (avec le support du dossier pédagogique transmis à l’étape 1).

3° Parcours chorégraphique et déambulatoire

Le parcours mêle performances décalées et propositions participatives. Les élèves regardent et bougent. Les lieux sont utilisés autrement qu'à l'habitude. Dans les toilettes, une cantatrice muette, dans le couloir un pantin vacille…

4° Ateliers en classe


Dans chaque classe, un artiste propose un atelier  de pratique chorégraphique. Les élèves créent une « façon de bouger » qui leur est propre. L'idéal est de pouvoir disposer de deux fois deux périodes de cours (1h40) avec les élèves.



5° Spectacle et rencontre entre les enfants 

Dans un lieu culturel, les enfants de chaque école se rencontrent. Les classes découvrent le lieu culturel, regardent la performance et présentent elles-mêmes ce qu'elles ont travaillé en atelier.

6° Réunion d’évaluation 


L’équipe artistique et les équipes éducatives se retrouvent pour évaluer ensemble le projet et en mesurer les impacts.


N.B. Le projet peut se décliner dans une version plus courte, avec moins d’étapes, en fonction des financements et des agendas.

L'équipe artistique

Ana Stegnar

La danse me mène vers un déplacement géographique : danseuse professionnelle en Slovénie (Danse Théâtre Ljubljana), je pars en France (CNDC d’Angers) et atterris en Belgique (Ultima Vez). Installée à Bruxelles, je crée une dizaine de spectacles mêlant danseurs, acteurs et acrobates (Les BGM) miroitants ma géographie intérieure du moment : Ko-Re-Nine, Plongeon dans une tasse de thé, La soif, Fairy Mix (Festival Balsa Marni, KVS, Stara Elektrarna). J’ai co-créé des outils de médiation en lien avec les spectacles Fairy Mix et Clair-Obscur (Les BGM) et co-anime des ateliers pour personnes déficientes visuelles avec le danseur aveugle Saïd Gharbi. Ensuite, j’ai mené des projets de danse à l’école, dans l’enseignement ordinaire et spécialisé (types 1, 4 et 6). Mon projet phare en médiation : création de Danse entre deux avec un groupe hétéroclite de jeunes danseurs (Cocof- Vivre ensemble en paix).

Anne Golaz

Danseuse, chorégraphe ou animatrice de balades dansées, je m’intéresse tout particulièrement à la danse in-situ et aux relations que peut entretenir le mouvement avec les autres arts. Je performe dans Bodies in Urban Spaces de la Cie Willi Dorner, dans la pièce Dalidax avec le collectif pluridisciplinaire Lapsus O corpus et à plusieurs reprises lors de la Museum Night Fever. En 2020, je mets à profit une bourse de recherche pour mener le projet Si t’y danses, balades urbaines. Le mouvement est pour moi vecteur d'expression, de partage, d'émancipation et de rencontre avec soi et les autres. L’approche ludique de la danse est au cœur des ateliers que je mène avec des publics socialement fragilisés et les enfants en milieu scolaire. J’aime également repenser le format que peuvent prendre les actions de médiation, à la frontière entre animation et création artistique.  

Nathalie Louette

Danseuse, chorégraphe et pédagogue, je me suis formée en diverses techniques de danse. Passionnée par le corps, l’art, la nature et leurs innombrables subtilités, j’aime agrémenter ma palette de formations et de recherches autour de ces thèmes qui viennent nourrir ma danse et mon univers artistique. Le feu qui m'anime est le désir constant de tisser des liens entre différentes approches du corps, me permettant d'explorer ma créativité, exprimer ma forme au monde et honorer le vivant en moi et autour de moi. Passionnée par le corps, l’art, la nature, je joue à insuffler des étincelles du fruit de mes recherches dans ma pédagogie. Mes ateliers voient alors le jour sous la forme d’un aroma-danse, méditation en mouvement, danse intergénérationnelle, improvisation et composition instantanée, danse en nature… 

Olivier Roisin

Depuis que j'ai 4 ans, je danse, peut-être même depuis plus longtemps. A l’Institut Dalcroze, j'ai appris l’expression corporelle. Puis, j'ai fondé Mouvance pour pratiquer la danse contemporaine. Ensuite, j'ai pris part à plusieurs créations collectives interdisciplinaires. Aujourd'hui, je me plais au carrefour des arts, entre danse et théâtre, dans l'espace public, dans les musées... Bref, là où on ne m'attend pas nécessairement. Depuis 2013, je crée, j'anime et je coordonne des projets de médiation culturelle, pour des enfants, des ados et des adultes, avec une multitude de partenaires : Écoles, Centres Culturels, Compagnies, CEC, Institutions, Musées... En 2016, j'écris un "plaidoyer corporel pour la démocratie" (TEDx Reims) qui fonde le sens de ma pratique : renforcer l'exercice de la citoyenneté, par l'expérimentation impliquant la tête, le corps et le cœur. 

   

Le projet “Oups, je danse” est soutenu par la CoCoF via “La Culture a de la classe”, le Service de Pilotage du PECA via le subside “Esquisses”, la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek et la Commune d’Anderlecht.